À l'été 82, Didier, un ami peintre-carrossier, m'envoya deux frères qui retapaient un vieux Bedford et souhaitaient une peinture personnalisée ; ce qui fut fait en son atelier et avec quelque succès quelques semaines plus tard. Ce fut le début d'une «collaboration» intermittente de trois ou quatre ans joyeuse et amicale, arrosée de bières fraîches l'été et de cafés brûlants l'hiver, dans l'odeur ennivrante des peintures et des vapeurs de diluant ! J'y appris dans la bonne humeur l'usage des acryliques et des vernis deux composants, l'utilisation des mastics de finition et de la calle à poncer ; bien sûr le maniement des pistolets à peinture (enfin, les rudiments, c'est un métier !) et surtout celui des aérographes, qui me seraient bientôt très utiles en illustration et dans les décors de dessin animé. |
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