Inventaire des plantes
alimentaires en France
à paraître...
   
 
   
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avoine nue
De 1996 à 1999, aproximativement, j'ai peint quelques 200 planches, format A4, la plupart en couleur et à l'aquarelle, pour cet ouvrage en préparation. «Inventaire» oblige, devaient y figurer toutes les plantes dites «alimentaires» (condimentaires et médicinales inclues) qu'il était possible de trouver en France sous quelque forme que ce soit, plantes fraiches ou conserves, légumes et fruits de nos jardins ou importés du monde entier, produits rares des marchés exotiques parisiens etc. etc. Beau projet qui embarqua rapidement une nuée d'illustrateurs de tous horizons (j'étais chargé principalement des prunus, des algues, des champignons et des céréales) sous la houlette d'un auteur talentueux et compétent, de l'avis de tous, mais bientôt débordé par l'ampleur de la tâche. Il semble que le projet, après maints reports, fut un temps abandonné pour des raisons financières ; aux dernières nouvelles, plus si fraiches hélas, il paraîtrait cependant que ni l'auteur ni l'éditeur n'aient tout à fait jeté l'éponge... On en est là. Deux cent miennes illustrations se languissant quelque part dans l'ombre d'un coffre, on me pardonnera je l'espère d'en tirer ici de l'oubli quelques images en avant-première et je ne manquerai pas de rapporter aux visiteurs intéressés de ces pages toute hypothétique avancée du projet. Quoi qu'il en soit, ce fut un travail passionnant à tous points de vue et comme toujours dans ce genre d'entreprise, l'étape de préparation et de documentation ne fut pas la moins intéressante ; nonobstant la confidentialité de ces lignes, le moins que je puisse faire est de remercier ici les quelques personnes auxquelles ces aquarelles doivent tout. Merci donc à Anne Zanetto, qui veillait à l'INRA de Villeneuve d'Ornon près de Bordeaux, sur une exceptionnelle collection de Prunus. Avec amour et compétence mais parti-pris : concernant par exemple les prunes, elle ne jurait que par les Reine-Claude et se demandait en toute sincérité pourquoi diable s'éreinter à planter autre chose... ceci au beau milieu d'un verger de 1500 variétés, dont un nombre certain probablement tout aussi délicieuses !  Idem pour les cerisiers et les pêchers pour lesquels                                                                    
 
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